Pourquoi évaluer les connaissances est important ?
L’évaluation des connaissances et l’évaluation de formation sont utiles et pertinentes, mais il est courant que l’évaluation de formation n’intègre pas, ou pas suffisamment, l’évaluation des connaissances. Et l’une des raisons est simplement que les outils utilisés pour déployer des enquêtes sont très différents des outils de mesure des connaissances et que très souvent les solutions déployées pour l’évaluation de formation ne permettent pas l’un et l’autre.
Pourtant le besoin est très clair. L’objet même de la formation est d’acquérir des connaissances et des compétences que l’on ne possédait pas. Mesurer la satisfaction sans mesurer les connaissances acquises, c’est comme évaluer un régime alimentaire dont la finalité était de perdre du poids, non pas au moyen d’une balance, mais au moyen d’un questionnaire de satisfaction.
La satisfaction du participant est toujours une mesure pertinente, mais de savoir que l’objectif a été factuellement atteint n’est pas moins intéressant. Non seulement de le savoir, mais d’être en mesure de le démontrer et de le quantifier.
C’est une des caractéristiques d’ExperQuiz que de couvrir ce double besoin, avec le même ensemble d’outils : évaluation de satisfaction et mesure des connaissances.
Rendre compte de la valeur ajoutée de la formation
Pour un donneur d’ordre, comme pour le financeur de la formation, entreprise ou OPCO, le plus important n’est pas de savoir que le stagiaire est ressorti content. L’important est de savoir que son argent a servi à quelque chose, que l’investissement dans la formation a atteint son objectif de premier niveau, l’acquisition de compétences.
De ce point de vue, une évaluation de formation qui n’intègre pas la mesure des connaissances acquises est insuffisante. Et l’on pourrait dire même: s’il fallait choisir, c’est l’évaluation des acquis qui devrait rester.
Mesurer les acquis avant / après
Il est important de mesurer non pas juste la connaissance détenue à l’issue de la formation, mais véritablement la connaissance acquise, c'est-à-dire la différence entre avant et après la formation. Un bon niveau de connaissance en aval de la formation, alors qu’il aurait été bon déjà en amont, serait plutôt le signe que les participants n’avaient pas besoin de cette formation.
Cela implique de commencer toute formation par une première évaluation de connaissances. Celle-ci aura un double objectif :
- D’une part elle permettra de valider les pré-requis nécessaires à cette formation, de confirmer ou d’affiner le besoin de formation lui-même.
- D’autre part elle posera un jalon pour la mesure des acquis, qui sera l’objet d’une seconde évaluation, en fin de formation.
Idéalement, cette évaluation pourrait intervenir dans le processus d’inscription lui-même, puisque c’est à ce moment qu’il est essentiel de savoir d’une part si la formation est véritablement appropriée, d’autre part si les pré-requis sont bien validés.
Spécificités de l’évaluation des acquis
L’évaluation des acquis, l’évaluation des connaissances et compétences, est une problématique plus riche et plus complexe que le recueil d'informations par enquêtes.
En premier lieu elle repose sur des tests, qui sont des contenus pédagogiques propres à chaque thématique, donc pratiquement à chaque formation. La mise en place d’un dispositif de mesure des connaissances demande donc un investissement plus important dans la préparation des contenus, c'est-à-dire des bases de questions. Mais on peut ajouter que ces contenus pédagogiques n’auront pas l’évaluation pour seul usage, ils sont aussi des outils de travail, au service de la formation. Il est démontré que les activations immédiates de connaissances que représentent l’exercice de réponse à des questions sont l’un des meilleurs moyens d’apprendre.
L’évaluation des acquis fera intervenir une diversité de types de questions, qui pourront inclure des questions dédiées à l’évaluation des soft-skills, ou encore des questions libres qui seront l’objet d’une correction et d’une notation manuelle, corrections qui peuvent être assistées par l'IA.
Pour mieux connaître les bonnes pratiques de l’évaluation, demandez les livres blancs proposés par ExperQuiz :
- Bonnes pratiques pour la conception et le déploiement d'évaluations en entreprise : les enjeux de l'évaluation, pédagogie de l'évaluation, diversité des cas d'usage en entreprise, bonnes pratiques pour l'élaboration de questions et questionnaires.
- Améliorer la qualité de vos tests au moyen des statistiques : moyenne, écart-type, scores standards, pondération, corrélation, écart des quartiles, KR20 et marge d'erreur, comment identifier les questions à revoir.
- Bonnes pratiques de l'évaluation de formation : satisfaction des apprenants, managers, formateurs, mesure des connaissances acquises, les 3 niveaux Kirckpatrick, automatisation.
Prolonger les formations
Si l’on a déployé un dispositif d’évaluation qui permet de solliciter les apprenants à différentes échéances en aval de leur formation, et que ce dispositif est utilisé déjà pour recueillir la satisfaction et mesurer les acquis, alors pourquoi ne pas aller plus loin, en utilisant les mêmes outils ?
C’est ce que l’on peut appeler “prolonger la formation”, c'est-à-dire utiliser les semaines et les mois qui suivent la formation pour proposer aux participants des activités d’entretien des connaissances acquises.
On pourra par exemple soumettre aux participants un petit test de manière régulière: une question par jour pendant 60 jours ou bien 5 questions tous les lundis matin pendant 3 mois. Quel que soit le rythme choisi, l’idée est bien d’entretenir les acquis par des activations régulières.
Tout le monde a entendu parler de la courbe de l’oubli: une connaissance acquise une première fois est oubliée rapidement, mais chaque fois qu’elle est réactivée, rafraîchie, elle sera oubliée plus lentement, la courbe de l’oubli est en moindre baisse, jusqu’à ce que finalement la connaissance, activée suffisamment, soit devenu pérenne.
Il faut souligner que cela se met en œuvre avec les mêmes outils, sans effort supplémentaire: si l’on dispose de ces outils, le coût additionnel est nul, et au contraire, le service peut dans certains cas être facturé de manière spécifique.
Bien sûr, ces activités d’entretien doivent être optionnelles et acceptées par le stagiaire. Les sollicitations ne sont pas contraignantes et chacun sera libre de décider que, aujourd’hui, il n’a pas le temps de s’y consacrer. Mais l’expérience nous apprend que les stagiaires se prêtent au jeu assez facilement.
Micro-learning et adaptive-learning
Cette prolongation de la formation peut prendre la forme de sollicitations régulières, rapprochées, et c’est ce que l’on appelle le micro-learning : un apprentissage distillé par petites touches et sur la durée.
Pour être efficace, le micro-learning doit être associé à de l’adaptive-learning, c'est-à-dire à une personnalisation de chacune des sollicitations, de chacun des exercices, en fonction des résultats déjà obtenus. Cette association de micro-learning et adaptive-learning est l’une des forces de la solution ExperQuiz.